Notre ami Jean-Marc Jancovici le répète depuis un moment, depuis en fait le jour où il a voulu définir le mot sobriété en relation avec les économies d'énergie. Il nous raconte donc qu'on peut faire ces économies de 3 façons différentes, grâce à:
L'efficacité. Ici on rend la production et l'utilisation d'un produit (ou d'un service) moins gourmand en énergie. Au final, nous, les consommateurs au bout de la chaine, pouvons continuer à utiliser le produit sans changement.
La sobriété. C'est par un choix volontaire que la personne ou la collectivité décide de moins utiliser le produit. Il y a eu économie. L'idéal est d'avoir choisi ce changement pour qu'il se fasse dans les meilleures conditions.
La pauvreté. Comme la sobriété. Mais cette fois, la personne ne l'a pas choisi. Ça lui est imposé parce qu'il y a peut-être eu une loi pour interdire ou pour rationner, ou bien le prix a augmenté ou la disponibilité physique a diminué.
En tant que ludiste, passionné donc des jeux de société, nous pensons souvent que ce hobby peut être notre dernier bastion de liberté où l'on peut consommer sans compter pour quelques grammes de plaisir. Sauf que voilà, comme dans tous les autres aspects de notre relation à l'environnement, ça pollue, d'abord quand on fabrique le jeu, puis quand on le transporte par avion ou porte-conteneurs. L'écologie étant un prisme à travers lequel tout doit maintenant être repensé, il nous faut agir, même dans le monde ludique. Pour bien faire il faudrait choisir la sobriété de Janco (ou de Pierre Rabhi, ou de quiconque ayant un peu réfléchi avec lucidité à la question): moins acheter de nouveaux jeux.
J'en vois déjà faire grise mine; "Quel rabat-joie ce type. Laisse-nous donc jouer"! Le problème dans ce raisonnement, c'est que si nous nous pouvons continuer à acheter des jeux pour remplir des armoires Kallax (qui ne tombent pas du ciel elles non plus), alors mon voisin peut continuer à utiliser son VUS, son dernier bastion de liberté. Beh oui, il n'aime pas les jeux, mais les voitures si.
Heureusement, vous m'avez peut-être vu venir, il y a une solution très plaisante, pour faire des économies d'énergie et même d'argent, et ce, en jouant tout autant voire plus qu'avant. Une sorte d'efficacité donc, mais qui n'implique pas le fabriquant (qui doit quand même faire ce qu'il faut). Et c'est Coludik qui vous apporte cette solution, grâce à la mutualisation (Janco ! Écoute bien). Pour une fois, pas besoin de se creuser en convention citoyenne pour savoir comment on pourrait faire parce que la solution est déjà là. Mais comme il est difficile pour moi d'en faire une promotion à grande échelle, Coludik est malheureusement sous-utilisé dans la population. C'est pourtant grâce à cela que j'ai pu jouer à des tas de jeux trouvés autour de chez moi ainsi qu'avec d'autres joueurs que je ne connaissais pas.
Alors si vous aimez jouer et si vous comprenez l'urgence d'agir sur tous les fronts pour limiter la casse, utilisez Coludik et partagez la nouvelle sur les réseaux sociaux et dans votre groupe de joueurs. Et de temps en temps, oui, comme moi, vous pouvez acheter un nouveau jeu, celui qui n'est pas dispo dans le réseau Coludik autour de chez vous idéalement, et même le proposer ensuite au prêt pour les autres. Si ce principe se généralisait, nous pourrions vraiment être fiers en tant que ludistes, en tant que citoyens, et créer un bel exemple de solidarité basée sur le partage de nos jeux (ce qui devrait être vrai pour nos outils, nos voitures, etc), et surtout un exemple prouvé d'économie d'énergie et de ressources.
Pour rappel, avec Coludik, vous pouvez faire tout ça:
- Prêter vos jeux
- Emprunter ceux des autres
- Rechercher des jeux spécifiques dans votre proximité
- Dialoguer avec les autres membres
- Rechercher des joueurs pour jouer ensemble
- Faire des annonces publiques (pour un événement, une cadeau, un jeu en particulier, pour faire une demande, etc)
- Me contacter pour me dire ce que ça ne fait pas et qui selon vous devrait être ajouté ;)